Gestion des déchets
La Saeml a mis en place pour chaque port qu’elle gère un plan de gestion des déchets portuaires conformément au Code des Ports Maritime.
Ces plans détaillent les modes de collecte et les traitements de tous les types de déchets présents sur les ports de pêche et de plaisance, ainsi que les fréquences de ramassage.
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La Saeml valorise, dans la mesure du possible, les déchets plastiques (films et des caisses polypropylènes), les huiles usagées, la ferraille (câbles de chalut usagés).
Les ports de plaisance ont mis en place dès 2014 une collecte des feux pyrotechniques usagés en collaboration avec les sociétés qui tirent les feux d’artifices sur les ports. En 2018, c’est Cap Atlantique qui a organisé une collecte de ces feux sur tous les ports de l’intercommunalité.
Elle reste en veille sur les nouvelles filière de recyclage en cours de développement (navires en fin de vie, filets….).
Elle a construit en 2018 une déchetterie fermée sur le port pour accueillir les déchets dans un environnement sécurisé.
Le port s’est équipé d’une balayeuse qui permet le nettoyage des terre pleins grâce à un chariot élévateur.
Plan de gestion des déchets du Port de La Turballe
Plan de Gestion des déchets du Port du Croisic
Dragage des ports
Afin de maintenir l’accessibilité des bassins, les ports doivent subir régulièrement des opérations de dragage (tous les 3/4 ans pour le chenal du Croisic, tous les 15 ans pour le port de La Turballe).
Ces opérations se font sous le contrôle de la Direction de la Mer et du Littoral, dans le cadre d’une autorisation administrative délivré par la préfecture après instruction d’un dossier de demande d’autorisation ou de déclaration de dragage.
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Au Croisic la prochaine opération, qui devrait avoir lieu en 2019, concernera environ 20.000 m² de sable propre qui seront clapés en mer sur un site dont la biodiversité est régulièrement contrôlé. Les mesures annuelles après dragage ont montré que le site revenait à son état écologique initial au bout d’une année.
Afin de minimiser les volumes dragués, une concertation avec les pêcheurs est conduite à chaque opération afin de fixer les seuils acceptables par les professionnels pour rentrer dans le port. Ces concertation sont permis de réduire de 30 % les volumes de sable retirés lors du dernier dragage.
Il faut noter que la valorisation de ce sable à destination des conchyliculteurs du traict du Croisic se heurte à la rigidité de la réglementation qui impose des études d’impact hors de prix par rapport au enjeux d’une telle valorisation (simplement renvoyer le sable d’où il vient)….
A La Turballe, la dernière opération de 2014 a consisté à retiré des bassin 10.000 M3 de sédiments dont la teneur en cuivre et en sélénium ne permettait pas leur clapage en mer. Une solution originale de confinement étanche sous les fondations de bâtiments sur le port a été approuvé par les autorités de contrôle après enquête publique.
Ces sédiments étaient les derniers à avoir été contaminé par les anciennes aires de carénage avant leur mise aux normes. Aujourd’hui ces aires de carénages traitent toutes les eaux de ruissèlement et les analyses mensuelles obligatoires montrent qu’elles ne déversent plus aucune pollution en mer.
Réduction des Gaz à Effet de Serre (GES)
Afin de contribuer à la réduction des GES, la Saeml s’est engagé depuis 2014 dans un programme de modernisation de ses installations frigorifiques afin d’en éliminer les GAS.
A La Turballe, un programme de 2.4 millions d’euros à permis en 2014 de supprimer le fréon en tant que fluide frigorigène pour le remplacer par des installations fonctionnant à l’ammoniac (moins de 50 kg par salle des machines).
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Au Croisic, le remplacement de toutes les unités de production existantes par un seul groupe fonctionnant au CO² transcritique permettrait d’économiser 824 tonnes d’équivalent CO². Le projet, prévu pour 2019, est en cours de montage financier.
Prévention des pollutions
Traict du Croisic
Signataire de la Charte pour la reconquête de la qualité bactériologiques des eaux du traict du Croisic, la Saeml a interdit de tout temps le mouillage des navires non équipé de cuve de rétention des eaux noires dans la zone du pool (en contact direct avec les parcs conchylicoles).
En parallèle, elle a éditer et diffuser un flyer de sensibilisation à la fragilité de ces milieux et à la nécessité de les protéger.
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Gestion des épaves
En 2015 la Saeml a réalisé le nettoyage de toutes les épaves jonchant l’Etier de Torgouët, étier alimentant des marais salants.
Pollution flottante
95 % des pollutions flottantes visibles dans nos ports proviennent de la mer et nous sont amenés par les marées. C’est donc un problème de gestion des déchets à terre afin d’éviter qu’ils ne finissent d’abord en mer puis dans nos bassins.
Les agents portuaires procèdent régulièrement au ramassage de ces déchets, mais sont souvent dépassés par leur volume et leur fréquence d’arrivée.
Hydrocarbures
Le ravitaillement des bateaux en carburant peut parfois occasionner des irisations d’hydrocarbure dans le bassins portuaires, à la suite de manœuvres involontaires.
Or, si un seul litre de gasoil peut recouvrir 1 hectare de mer, il va être rapidement dégradé sous l’action conjointe de l’agitation naturelle du milieu et de l’activité du biofilm bactérien qui recouvre toutes les surfaces marines et qui va digérer le carbone et l’hydrogène qui compose ce produit pour les retourner à la chaîne alimentaire.
C’est grâce a sa capacité de résilience que le milieu marin a pu éliminer les stigmates de la pollution de l’Erica dans la région en l’espace de quelques mois.
Economies d’Energie – Lutte contre le gaspillage
La Saeml intègre les économies d’énergie au quotidien dans son exploitation en luttant contre le gaspillage :
- Des éclairages à LED ont remplacé les néons dans la salle de vente de la Halle à Marée de La Turballe.
- Un échanger thermique installé sur un groupe frigorifiques assure le chauffage des ateliers du port de La Turballe
- Les imprimantes individuelles de bureau ont été supprimés et remplacés par des imprimantes uniques par site (bureaux du Croisic et de LA Turballe, capitaineries)
- Réutilisation du papier brouillon et valorisation des déchets de papier au profit d’une association caritative.
- Récupération des piles usagés dans des conteneurs placés dans les bureaux et les capitaineries
Politique sociétale
La politique mise en oeuvre par la société dans la gestion de son personnel veille au respect des principes suivants :
Egalité homme femme
La Saeml ne pratique aucune discrimination salariale lors du recrutement ou de l’évolution salariale de ses collaborateurs. Les rémunérations au sein de la société suivent la grille fixée par la convention collective “Ports et Commerce” à laquelle sont rattachés tous les salariés des ports.
Politique de recrutement
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En raison du caractère très variable et aléatoire de son activité , la Saeml emploie du personnel intérimaire sous les halles à marées pour assurer ses mission de services aux produits de la pêche. Lorsque son activité lui permet de pérenniser un des ces postes, priorité est donnée aux anciens intérims pour intégrer les effectifs de la société.
Depuis 2011, six salariés ont pu bénéficier de cette politique (trois par port).
Participation des salariés
Depuis 2013, les salariés de la Saeml bénéficient d’une participation aux résultats dans le cadre d’un accord de participation qui a été renouvelé en 2016. Cette participation représente en moyenne 1/2 mois de salaire.
Formations
Les salariés bénéficient d’un plan de formation annuel afin de maintenir et développer leur niveau de compétence (habilitations, permis de conduire, Caces, formation logicielle spécifique….).
La Saeml accueille régulièrement des stagiaires, depuis la 3e pour des stages de découvertes à la formation en alternance de licence pro en passant par des stages de fin d’étude pour des bacs ou des licences pro.