La flottille turballaise est composée de :
- 20 chalutiers classiques de 8 à 14m qui pratiquent la pêche côtière.
- 20 chalutiers pélagiques de 17 à 24m qui pratiquent la pêche fraîche au large.
- 11 ligneurs et fileyeurs.
Les techniques de pêche pratiquées à La Turballe
Le chalut classique
Le chalut classique a une forme d’entonnoir, prolongé à l’ouverture par des ailes pour en élargir la portée. Il est traîné par des câbles d’acier appelés “funes” et fermé à son extrémité (le “cul de chalut”) par un cordage dit “raban de cul”. Un système combiné de panneaux, de chaines (lest) et de lièges permet de maintenir béante son ouverture et d’en régler la forme et la profondeur. La dimension des mailles varie des ailes jusqu’au “cul de chalut”, réglementée ainsi pour mieux sauvegarder les juvéniles.
Le chalut pélagique
Le chalut pélagique est tracté par deux navires. On parle alors de “chalutage en bœuf”. La manœuvre est délicate mais permet d’avoir de très gros chaluts avec une ouverture plus large.
Les chalutiers embarquent par alternance les prises. Notamment employés pour la capture des poissons “bleus” (sardines, anchois, maquereaux, thons). Mais aussi pour la pêche au bar en Manche, plus d’informations
La palangre et le filet
Engin dit “dormant” comme le filet maillant, la palangre est constituée d’une ligne principale et de lignes secondaires accrochées à intervalle réguliers au bout desquelles sont fixées des hameçons. Une fois appâtés, les hameçons sont filés par l’arrière du bateau et laissés à l’eau quelques heures. Ber et congre sont les principales espèces ciblées par cette technique très sélective.
Les filets maillants sont constituées de nappes de dont la longueur est limitée par la réglementation. Ils sont mouillés le plus souvent sur des fonds rochers en fonction des espèces cibles (crustacés, lieu, poissons plats…) plus d’informations